Entre le Mont-Saint-Michel et Saint-Jacques-de-Compostelle

Aujourd'hui, c'est pour moi le terme du voyage, puisque j'ai décidé que Nantes serait mon Santiago de l'année ! Pourtant j'ai bien du mal à me considérer comme arrivée : pas de Messe des pèlerins, pas d'embrassades ou de manifestations de joie avec les autres pèlerins: il n'y en avait pas! On met simplement un point final, avec à la fois regret, et soulagement pour mes pieds ! La véritable arrivée, c'était bien au Mont Saint-Michel! Et le bonus vers Compostelle c'était une autre expérience, avec ses joies et ses difficultés.

J'ai terminé avec bonheur sur quelques hébergements pèlerins, de belles rencontres enrichissantes pour moi et pour mes hôtes.

Cerise sur le gâteau, ce matin, après avoir quitté Agnès et Noël, j'ai rencontré une dame, Sylvie, qui m'a joyeusement abordée en voyant ma coquille et avec qui j'ai eu un bon échange, j'ai aimé son sourire et son entrain...

Pour arriver à Nantes, il m'a fallu traverser le bourg de La Chapelle et j'ai apprécié toute la verdure et les chemins "nature" dont dispose cette commune. On a du mal à se croire très près d'une grande ville. D'ailleurs toute l'approche de Nantes se fait comme celle de Rennes au fil de l'eau, des étangs ,de l'Erdre. C'est bucolique et agréable, on échappe aux grandes zones industrielles qu'on peut rencontrer dans d'autres villes.

Pour s'orienter peu de difficultés : le chemin suivait tantôt la voie ferrée, tantôt la rivière, et finalement le tram ! Ça ne m'a pas empêchée de faire quelques erreurs...

Allée dans le bourg de La Chapelle

L'église du bourg

Le long de l'eau on rencontre des bases de kayak, une base nautique, des ports plus ou moins importants, on longera aussi le campus universitaire qui est desservi par un navibus.

L'automne semble arriver, avec ses couleurs chatoyantes !

Parfois les bateaux prennent un aspect surprenant.

La Guinguette de pépé où j'ai pris mon repas de midi.

Hommage au général de Gaulle

Les vieilles maisons à colombages sont beaucoup moins nombreuses qu'à Rennes mais il en reste quelques-unes.

Beaucoup d'animation dans les rues, dans les bars, sur les trottoirs, en cette journée d'allure estivale, même si les averses tombent de temps en temps.

J'essaye de visiter la ville en peu de temps, je commence par le château des Ducs de Bretagne qui est énorme, d'aspect fortifié à l'extérieur, plus élégant côté cour.

L'église Sainte-Croix apparaît tout à coup quand on débouche d'une petite rue.

La cathédrale Saint-Pierre et Paul est en travaux suite à un incendie, on ne peut pas y entrer ! Moi qui pensais avoir relié plusieurs cathédrales sur mon chemin, Paris, Chartres, Nantes, sans compter le Mont Saint-Michel... Certaines semblent bien mal en point !

À certains endroits le cours de l'Erdre a été canalisé et détourné sous terre avant qu'il ne rejoigne la Loire !

La Loire, que je me suis fait un point d'honneur d'aller voir... et j'ai mis le pied sur l'île de Nantes (un peu comme l'île de la Cité à Paris)

Il ne fallait pas manquer non plus la place Royale avec sa fontaine !

Et pour finir, la superbe église Saint-Nicolas, si élancée, si colorée de couleurs chaudes et élégantes.

Cette dernière étape jusqu'à Nantes devait faire une dizaine de kilomètres mais ce soir j'en totalise 23 au compteur ! J'espère que mes pieds s'en remettront !

Désormais la fin du voyage se fera essentiellement en train vers la Charente-Maritime d'abord, puis Paris, puis l'Alsace, histoire de visiter un peu la famille!