Entre le Mont-Saint-Michel et Saint-Jacques-de-Compostelle

Premières marques sur la nouvelle page: le ciel pleurait de joie hier soir, les roulements de tambour du tonnerre nous acclamaient quand nous nous sommes retrouvées, Nina et moi, à l'arrêt de bus... Direction l'albergue où Nina m'avait réservé un lit, et nous avons pu savourer notre joie à l'"aube" de ce bout de chemin ensemble. Une bonne nuit là -dessus...

Et c'est parti pour près de 130 kms...

mais seulement une quinzaine aujourd'hui, il faut que je chauffe le moteur, et Nina est fatiguée des 28 kms de la veille.

Mais quel bonheur de retrouver le calme de la campagne galicienne, la lumière du matin que j'apprécie tant... d'autant plus que la météo annonçait de la pluie comme il en était tombé la nuit.

Les nuages vaporeux me semblent du meilleur effet sur fond de ciel bleu...

Comme toujours en Galice, les montées incessantes permettent de découvrir de beaux panoramas.

Je revois avec délice les grands arbres du pays, les eucalyptus, les chênes, les châtaigniers...

les petites églises blanches, les sympathiques fontaines...

les chemins creux bien ombragés, même si on ne craint pas trop le soleil...

les grands arbres qui chatouillent sans fin le ciel...

Beaucoup de souvenirs de mes anciens caminos primitivos comme ceux des pèlerins s'entrainant à sonner les cloches: ici, à Souto de Torres

Mais je découvre aussi... un saint Jacques sur une croix en-dessous du Christ.

Encore un passage dans un chemin creux

L'eau, limpide, ne manque pas en Galice.

Qui oserait prétendre que la vieillesse n'est pas belle en voyant ces vénérables châtaigniers ?

tout comme est belle une vieille amitié !