18 juin Vielle Saint Girons - Moliets et Maâ
Une étape raisonnable - ça arrive ! - de 19 km. Je la croyais plus courte, vu que je n'ai pas suivi le tracé prévu. Évidemment, il faut dire que 1,9 km ont été faits dans le camping, pour aller rendre la clé, puis pour ressortir par la sortie du fond qui débouche sur la réserve naturelle du courant d'Huchet.
Au revoir mon beau mobil-home, je continue mon chemin! Au revoir mes voisins espagnols, vous qui venez de St Sébastien !
Pour donner une idée de la taille du camping, une petite vue de l'espace tri des déchets du camping ! Impressionnant !
La petite cité de Sandaya a ses règles de circulation...
Dès 9 heures du matin, de jeunes cyclistes se lancent sur la piste de VTT...
Et moi je m'en vais par ce chemin qui, contrairement à ce qui était annoncé, est un peu ensoleillé.
Par moment quand le soleil sort, je retrouve les belles images d'hier.... C'est toujours beau !
Ceux-là, je ne les avais pas remarqués hier, et je me demande bien à qui est cette grande famille!
Peut-être à ces cyprès chauves?
Très rapidement après le pont de Pichelèbe, je m'engage dans une forêt sur la rive gauche du courant cette fois.
Le chemin est très large au début et, comme ce n'est pas l'heure de la pause, il y a un banc
Un observatoire est aménagé au bord du chemin pour guetter les oiseaux. Il permet aussi d'admirer le marais de la Pipe. Au fond on distingue la dune de Huchet sur laquelle j'étais hier.
C'est là que je ferai la connaissance d'un couple de cyclistes venus d'Anjou qui ont laissé leurs vélos au parking et veulent suivre le courant en direction de son embouchure. Nous marcherons plus ou moins ensemble en échangeant nos impressions.
La végétation c'est de la lande très variée, des pins, des chênes-lièges, du houx, des fougères , beaucoup de plantes à piquants. Au sol,du sable, des feuilles, des aiguilles de pins...
Souvent on se demande ce que ces arbres ont souffert pour être aussi tordus...
Enfin on entrevoit le fameux courant ! Il est si souvent caché par la végétation, ou parce qu'il coule en contrebas...
Au sommet de la dune, des fleurs résistent au vent et à la sécheresse.
Enfin la vue se dégage, le courant se prélasse au pied de la dune, au loin, mais une large zone humide indiqué sa présence.
On se faufile au milieu de cette végétation...
Mais les difficultés se multiplient, désormais c'est dans du sable qu'on évolue...
Malgré tout, la récompense est là, dans le sublime spectacle qui s'offre à nous.
Deux bras du courant étreignent une petite île
Et le courant s'en va doucement mêler ses eaux à celles de l'océan.
Un regret pour moi...des travaux empêchent de voir le courant finir dans l'océan. Il paraît, m'a dit mon hôtesse plus tard, que si on laissait faire, le courant finirait à Bayonne... Mais il "appartient" à Moliets !
Pour aller au la plage ou faire du surf, les gens passent le courant, avec de l'eau jusqu'en haut des cuisses!
Au loin l'océan et ses rouleaux...
Après ce beau trajet (sous un soleil plus généreux que prévu), il ne me reste plus qu'à penser à mes courses et à mon repas, avant de rejoindre mon havre de ce soir, l'aire naturelle de Franc. L'accueil est chaleureux, mais ce n'est toujours pas un véritable accueil jacquaire...
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